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Chaque mois, Daddy Coool rédige une newsletter un peu particulière : le daddy du mois. Focus sur un père, pas tout à fait comme les autres, mais pas moins papa comme vous ! Cette semaine, rencontre avec Julien Blanc-Gras écrivain, globe-trotter et papa depuis 18 mois. Il vient de publier son 5ème livre : « In utero », le récit personnel d’un futur papa pour les futurs pères (mais pas que)... Coup de cœur de la rédaction tant on a ri en le lisant et appris aussi… Julien Blanc-Gras a répondu à nos questions après avoir dormi 3h, son fils Tim a encore des nuits agitées… Retour sur une interview sincère et caustique d’un papa assumé, persuadé qu’un mec qui s’occupe de ses enfants, c’est viril. Daddy Coool : Votre livre s’adresse aux futurs papas. Comment l’ont-ils accueilli ? Julien Blanc-Gras : Le livre vient de sortir. Les hommes qui ont vécu récemment cette expérience de grossesse s’y reconnaissent, surtout dans les questionnements que cela implique. Tous mes livres traitent de sujets sérieux sur un ton léger, l’humour n’empêche pas un peu de réflexion, c’est ce que j’ai essayé de faire et ça semble plaire. Les papas lecteurs saluent l’initiative car le sujet est encore trop peu abordé. Je suis d’ailleurs étonné du peu d’intérêt de la presse masculine pour l’instant. Beaucoup de gens pensent encore que les enfants, ce n’est qu’une affaire de gonzesses, il y a encore du travail. Mais « In utero » ne s’adresse pas qu’aux futurs papas. Il peut concerner les futures mamans, les gens qui ont déjà des enfants, ceux qui hésitent à en faire. Beaucoup de monde, finalement. DC : Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre ? | |||
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DC : Vous parlez des étapes de transformation de l’homme en père dans votre livre, quelles sont ces étapes d’après vous ? JBG : L’homme est enceint dans sa tête, la femme l’est physiquement. La transformation en père est un processus mental. On sait qu’on va devenir vraiment adulte, que l’on ne sera plus un faux jeune, c’est la fin de l’égoïsme. Puis viennent les étapes plus concrètes. Celle de l’échographie où le battement du cœur de l’enfant te fait l’effet d’un shoot de réalité, et bien entendu, l’accouchement où le processus devient enfin charnel… Dix huit mois après, tu as totalement investi ta mission de père : ce n’est pas compliqué, si tu veux que ton enfant survive, tu n’as juste pas d’autre choix ! DC : Vous évoquez avec beaucoup d’humour le « père esclave de sa famille, prisonnier conjugal » 18 mois plus tard, confirmez-vous ? |
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DC : Que pensez-vous de cette notion qui oppose père impliqué et virilité ? JBG : Pour certains pères un peu « old school », l’enfant, avant ses 3 ans, reste un truc de bonne-femme, alors que faire prendre le bain à un nouveau-né, par exemple, c’est juste un moment merveilleux, quel dommage de s’en priver ! S’occuper de son bébé, c’est aussi le plaisir d’acquérir de nouvelles compétences. Et puis, prendre soin de sa famille, la protéger, c’est une définition de la virilité, me semble-t-il. DC : Quels sont vos moments préférés avec votre fils ? JBG : Il a un an et demi, et une vraie communication commence à s’installer. Quand il est sur mes genoux, qu’il feuillette les pages d’un livre me montrant la girafe, la connivence s’installe, et je sens que le plaisir dans les échanges va croissant, j’adore. DC : Quel parallèle faites-vous entre l’attitude de votre père quand vous étiez enfant et la vôtre aujourd’hui ? |
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DC : Quel impact votre éducation a-t-elle dans votre paternité aujourd’hui ? JBG : Mes parents étaient coiffeurs, j’ai donc grandi dans un salon de coiffure, pour Dames je précise... J’ai appris à lire dans la presse féminine, du coup, à l’adolescence j’étais un peu plus malin que les autres avec les filles… C’est un avantage certain que de fréquenter un salon de coiffure pour Dames et lire la presse féminine pendant quelques années ! DC : Justement quel tuyau pourrez-vous donner aux futurs papas et aux pères qui se questionnent parfois sur leur paternité ? JBG : Je n’ai pas la prétention de passer un message particulier dans mon livre. Je retrace mon histoire dans l’espoir que cela puisse servir aux futurs pères dans leur propre vie, tout en essayant de prendre un peu de hauteur historique. Je recommande aussi la lecture du livre de Philippe Jaenada « Le cosmonaute », Retrouvez ici l’actualité d’In Utero et les rendez-vous dédicaces de Julien Blanc Gras In utero aux éditions aux Diables Vauvert Daddy Coool |
