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Santé, Psycho, Sexo

Système Daddy : tous ce que vous avez toujours voulu savoir sur les sujets santé, psycho et sexo

DERNIERS BONS PLANS

C'était au sixième mois de grossesse et juste avant d'aller vous coucher que votre femme vous montre ses dernières découvertes avec fierté. La poussette en forme de Ferrari, le body « Punk is not dead », les jouets éducatifs qui permettent d'apprendre le grecque ancien et bien sûr les biberons sans bisphénol. C'est alors que, dans un bâillement et en vous embrassant, elle vous dit qu'elle envisage d'allaiter. Bonne nuit.   Toutes les options ont alors commencé à défiler dans votre tête. Votre femme, à table avec vos parents ou à l'apéritif avec votre meilleur ami, sortant le sein pour nourrir le bébé. Tout le monde essayant de garder l'air décontracté. Et votre meilleur ami qui essaie quand même de reluquer la poitrine de votre femme. Vous repensez à tous les témoignages entendus d'une oreille distraite, parlant de tétons crevassés et de seins ultra douloureux. Ce sein qui était votre, pourrait vous être interdit.   Vous vous ressaisissez pour le bien-être du bébé. Un bébé plein des meilleures défenses immunitaires de votre femme, votre enfant est invincible, il brave l'environnement sans fléchir, essuie les rhumes et les angines à la crèche tel un super héros. Et puis les nuits vous vous voyez, dormant comme un bébé, sans interruption. Exit ces moments en pleine nuit où il faudra se lever, réveillé par le doux cri de votre nouveau-né.   Mais au fond, vous vous retrouvez seul avec votre enfant dans la pénombre d'une veilleuse, comme dans une bulle, les yeux dans les yeux, le sentir s'endormir dans vos bras, souriant aux anges, ça vous fait un peu rêver aussi. L'intimité absolue de nourrir son enfant. Le biberon : le plus grand rééquilibrage de la nature inventé par l'homme. Et votre femme qui pourra récupérer de son accouchement. Vous vous imaginez déjà, dégainant les biberons comme un cow-boys. Préparant votre café d'une main, dosant le lait en poudre de l'autre. Mais la nature ne veut-elle pas que ce soit la mère qui nourrisse l'enfant ? Le père doit-il s'immiscer dans cette relation ?   C'est quand vous commencez à transpirer, seul dans votre canapé, que vous vous rappelez être en 2014. Et vous vous souvenez qu'au prix de quelques luttes, les femmes ont gagné le droit de jouir comme elles l'entendent de leur corps. Vous n'aurez que très peu de voix à ce chapitre. On vous conseille alors d'appuyer votre femme dans sa décision quelle qu’elle soit. ... Lire la suite
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Cette semaine, on se penche sur un sujet peu abordé avec vous : l’allaitement. Sandrine Lagarde, Psychologue clinicienne spécialiste de l’enfance répond à nos questions.   Daddy Coool : Faut-il encourager ou non sa femme à allaiter ? La nature ne veut-elle pas que ce soit la mère qui nourrisse l'enfant ? Sandrine Lagarde : Les pères aujourd’hui disent volontiers « Fais comme tu veux », en ayant le sentiment d’étre très libéraux. Mais pour encourager vraiment sa femme à allaiter l’enfant, il faut que le père sache pourquoi l’allaitement maternel est recommandé. Un père qui comprend les bienfaits du lait maternel mais aussi de la relation ainsi créée entre les parents et le bébé, sera un vrai soutien. DC : Le père doit-il s'immiscer dans cette relation ? SL : Il ne doit pas penser « s’immiscer » dans un duo fermé, mais se placer en supporteur. Pour un bébé, être dans le lit au sein de maman avec papa qui les entoure de ses grands bras, c’est vraiment un départ bien protégé pour la grande aventure de la vie ! DC : Est-ce que l’allaitement peut changer la perception de l’homme sur sa compagne en tant que femme ? SL : Il faut savoir qu’une femme n’éprouve pas une jouissance d’ordre sexuel quand bébé téte. Elle a un sentiment de plénitude en sentant le bien être de son enfant mais rien à voir avec le plaisir des baisers de l’homme sur son téton ! Beaucoup de jeunes pères ont l’impression (même sans allaitement au sein…) que leur compagne devient plus mère que femme. Cela peut remonter à leur propre relation avec leur mère…   DC : Est-ce que l’allaitement est excluant pour les pères ? Vont-ils tout de même pourvoir créer du lien avec leurs enfants ? SL : Si le père regrette de ne pas pouvoir donner le biberon, s’il imagine que donner le lait serait plus égalitaire, ou s’il est trop impatient de revenir à une relation sexuelle alors que la mère est encore « Off », oui, il risque de se creuser un fossé entre les parents qui poussera encore plus la femme dans le replis sur son bébé. Si à l’inverse, le père s’allonge prés d’elle quand elle allaite, la protège d’autres charges d’intendance et des intrus qui voudraient venir « voir le bébé » quand elle ne se sent pas prête, s’il donne les bains, porte bébé en promenade… le lien va se créer entre eux trois d’une façon solide. Le jeu du nourrisson se fera vite aussi bien en interactions avec le père qu’avec la mère. Pour toujours.   DC : Comment un père peut-il trouver sa place malgré l’allaitement ? Que dire à sa femme ? SL : S’il arrive à lui montrer de la gratitude pour le don qu’elle fait à leur enfant, qu’il partage la visite de bébé chez le médecin, s’il arrive à comprendre qu’elle a souvent mal aux seins les premières semaines, qu’elle a la nostalgie de son ventre plat et l’inquiétude de redevenir désirable et qu'il la rassure sur son amour, elle restera SA femme tout autant qu’elle sera devenue mère. DC : Quel conseil donneriez-vous aux Daddy Coool qui nous lisent ? SL : De participer à la préparation à la naissance, d'exprimer les choses, de partager les consultations chez le pédiatre, pour connaître les besoins de son enfant. Et pour ceux qui ont vraiment un sentiment de frustration si leur compagne allaite, c’est le moment de se débarrasser des souvenirs archaïques de sa propre enfance qui risqueraient de mettre son rôle en danger… c’est vraiment devenir un père !     ... Lire la suite
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Qu’est-ce qu’un bon père ? Comment trouver sa place lors de l’arrivée d’un enfant ? Quel est le rôle du père aujourd’hui ?… autant de questions que l’on se pose et auxquelles répond Léa Vigny, coach de vie.   Daddy Coool : Qu’est ce qu’un bon père ? Léa Vigny : Il n’y a pas de bon père, de père idéal, ou de père modèle ! Tout va dépendre du contexte, des difficultés, des obstacles, le plus important c’est l’adaptation à la personnalité de l’enfant. Il est primordial d’être disponible pour son enfant, être simplement « là » n’est pas suffisant. On en revient toujours à la même chose, quantité ou qualité ?   DC : Quel est le rôle du père ? LV : Dans les grandes lignes, le père apporte : la discipline, la protection, la socialisation, l’identité sexuelle, les jeux et la stimulation. Il y a une différence entre les pères d’hier et ceux d’aujourd’hui. « Le père d’hier » était rigide, négatif, autoritaire, aimant sûrement, mais peu ou pas démonstratif. « Le père d’aujourd’hui » est plus présent, plus expressif, plus affectif, parfois trop « coool ». Je tiens à préciser que l’autorité doit être préservée mais bien dosée car le respect se mérite, ce serait une erreur de l’obtenir par la peur.   DC : Pourquoi est-ce si difficile parfois de trouver sa place en tant que père ? LV : Les obstacles et les frustrations sont encore palpables aujourd’hui. J’observe que certaines mères sont récalcitrantes quant à l’implication du père, elles ne « l’utilisent » qu’en tant qu’accessoire. Heureusement ces cas deviennent rares, car les pères sont de plus en plus sollicités, mais je constate qu’ils ont été jetés dans l’arène. Les femmes ne leur pardonnent rien ! J’ai envie de dire que les pères sont des mères comme les autres ! Chacun doit avoir sa place et il y a de la place pour chacun. Derrière chaque père il y a un homme, qui travaille, fait du sport, sort, séduit ou tentera de le faire à nouveau.Les mères doivent accepter ces points là aussi. Nous nous sommes battues pour l’égalité il faut l’appliquer.   DC : Donnez-nous une idée de vos interventions en tant que coach de vie. LV : C’est tellement varié ! En général ça part d’une rupture, d’un besoin de changement, d’une nécessité de se réapproprier sa vie. Je peux intervenir pour réinstaller un dialogue afin d’apaiser les conflits. Organiser la logistique avec les enfants (les sorties, les devoirs, les vêtements…). Aider à gérer la mélancolie du dimanche soir. J’ai même aidé un papa à remplir correctement son réfrigérateur car les enfants s’étaient chargés eux même de la liste ! Je donne aussi des conseils et astuces pour se trouver un nouveau look, le changement doit se voir aussi. Autant de situations que de personnes, la vie quoi !   DC : Quels conseils donneriez vous à nos Daddy Coool ? LV : Le plus important c’est le dialogue, cela peut paraître simple mais c’est une vraie bataille, je rencontre tant de femmes ou d’hommes qui ne peuvent aboutir à une solution car même se dire « bonjour » est devenu difficile, la médiation prend sa place à ce moment. En dehors de cas lourds (précarité, violence, maltraitance.), il est simple de faire des efforts pour l’épanouissement de nos enfants. Laissons de côté nos égos pour être égaux dans l’éducation et l’amour.   Daddy Coool by Léa Vigny, coach de vie [email protected] – 06 25 59 54 32. ... Lire la suite
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Au début du siècle dernier, Sigmund Freud fait du complexe d’Œdipe une des clés de voûte de la psychanalyse. Les nouveaux schémas familiaux ont aujourd’hui fini de mettre à mal la pensée freudienne. Pour autant, comment nier la particularité de la relation père fille ?   Le complexe d’Œdipe, mais encore ?   Pour faire court - ce qui n’est pas facile en matière de mythologie grecque - Œdipe tue sans le savoir son père, se marie avec sa propre mère et devient roi de Th��bes parricide et incestueux. Vaste programme ! Au début du XXe siècle, Sigmund Freud nomme d’après le personnage d’Œdipe l’attirance sexuelle de l’enfant envers son parent de sexe opposé, accompagnée du désir inconscient de tuer l’autre parent.   Et aujourd’hui ?   Les travaux de Freud reposent sur un modèle familial qui n’a plus valeur de norme aujourd’hui. Du reste, il faut s’écarter des clichés pour bien comprendre ces recherches. Pour autant, il est indéniable qu’un père et une fille développent une relation particulière qui repose en partie sur la différence de sexe.   La relation père fille est scellée dans une certaine forme de tendresse et de polarité : le père entretien avec sa fille une complicité affective qui dure jusqu’à la préadolescence de l’enfant. Il est fréquent que la petite fille voie dans son père la figure de l’homme parfait. Quel mal à cela ? Dès lors que vous savez montrer vos limites de père et ne cédez pas à tous les caprices de votre petite princesse dans le but de continuer de lui plaire, pourquoi devriez-vous vous interdire d’être câlin, présent et tendre ? D’ailleurs, profitez-en : ça ne dure pas !   À l’adolescence, les liens tendent à se dénouer, voire à devenir conflictuels. Le regard que porte l’enfant sur ses parents change, devient contradictoire et volontiers critique. Dans les yeux de sa fille, vous tombez de votre piédestal. D’autres figures masculines ne tardent pas à vous remplacer (personnalités de la télévision ou du show-business, acteurs à la mode etc.). Plus tard, il s’agit des premiers amoureux. Le complexe d’Œdipe n’est plus qu’un lointain souvenir…et vous n’avez plus qu’à vous rappeler les moments de complicité simple, naturelle et heureuse dont vous avez eu raison de profiter.   Faut-il avoir peur d’Œdipe ?   Bien sûr que non. La question de l’interdit ne se pose même pas. Vous ne devez pas retenir la tendresse que vous souhaitez offrir à votre enfant sous prétexte que c’est une fille. Le complexe d’Œdipe est devenu une appellation galvaudée que l’on ressort à toutes les sauces dès lors qu’un père montre de l’affection pour sa fille. Pour autant, quelle différence cela fait, et pourquoi s’interdire d’être câlin avec sa fille ?   Attention à ne pas céder à la paranoïa ou la folie du tabou dont la société est devenue friande. Un père a le droit, pour ne pas dire le devoir d’offrir toute la tendresse qu’il a à offrir à ses enfants, quel que soit leur sexe. Le complexe d’Œdipe est inconscient, naturel et inoffensif ! Il concerne les garçons et les filles et les papas aussi bien que les mamans. C’est une phase du développement psychologique contre lequel il n’y a pas lieu de lutter et auquel il faut bien se garder de penser.   Foncez les papas, offrez toutes la tendresse que vous avez offrir et à chacun de vos enfants qu’ils soient garçon ou fille : l’enfance n’est pas éternelle et, de toute façon, Freud est mort depuis longtemps !   Daddy Coool by Papa Lion ... Lire la suite
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Voilà le début de l'année et comme tout le monde a fait n'importe quoi pendant 365 jours, il existe une tradition pour absoudre ses pêchés : les résolutions. Comme vous êtes un Daddy Coool, vous savez que les résolutions ne servent à rien en matière de parentalité. Les grandes théories, c'est pour ceux qui n'ont pas d'enfants. Être parents, c'est 5% de théories et 95% d'improvisation. Mais pour faire plaisir à tout le monde, vous décidez de prendre de bonnes résolutions de père. Attention, si vous ne voulez pas trahir votre parole, voilà les 11 résolutions à ne jamais s'engager à tenir. 1 : Les nourrir sainement. Vous avez fait le calcul : pour un frigo 100% bio, il vous faut faire les courses dans neuf endroits différents. Soit, environ 1h30 par jour, transport compris. Impossible. Autre possibilité, transformer votre bureau en potager et votre salle de bain en basse-cours. Et il faut dire adieu aux bonbons. Notre conseil : prenez une carte à Europe Écologie les Verts et évitez le poisson japonais.   2 : Répondre à toutes ses questions. Ne plus jamais jamais répondre « parce que c'est comme ça » au 37e « pourquoi ? ». Un fantasme partagé par tous les parents du monde. La curiosité des enfants est intarissable, les questions n'auront jamais de fin. Notre conseil : apprenez leur à se servir de Google. 3 : Aimer tous ses amis virtuels. C'est dit, dès le 1er janvier, vous arrêterez de leur faire regarder Les Simpsons et de leur lire L'Équipe. C'est un très grand risque. Avant le printemps vous ferez des rêves où vous taperez sur Chipeur le Renard avec le sac à dos de Diego.Et vous étranglerez Choupi, l'ourson mignon qui demande 26h d'attention par jour. Notre conseil : il n'y a rien à faire pour éviter ça, achetez vous un punching ball Dora l'Exploratrice. 4 : Ne plus culpabiliser. Un jour vous lui laissez tout passer, vous lui achetez des jouets et vous faîtes le cheval jusqu'à 22h. Le lendemain, vous élevez la voix au moindre bruit et vous trouvez que sa chambre est une insulte à la misère dans le monde. Vous ne trouvez jamais le juste équilibre et culpabilisez. Notre conseil : habituez-vous. En devenant parent, on signe pour une vie d'angoisse et de culpabilité. Vous pensiez vraiment que l’on ne vous demanderez rien en échange d'un tel amour ? 5 : Ne plus pleurer devant leur lit en rentrant saoul. Il est 22h, l'after work s'est un peu éternisé et la 5e pinte vous a empêché de voir vos enfants avant qu'ils se couchent. Vous allez les border et là, paf, ça vous tombe dessus. Le visage calme, les mains adorables et les positions improbables, ils sont tout pour vous. Vous vous mettez à pleurer et votre femme vous trouve au petit matin endormi sur le lino de leur chambre, un doudou dans les bras. Notre conseil : installez un matelas dans leur chambre, ce ne sont pas des moments à éviter. 6 : Prendre des photos d'autre chose que vos enfants sur vos smartphones. 1.631 photos dont 1.620 de vos enfants, 10 du concert de U2 et 1 de votre femme. En faisant glisser l'écran, vous savez que vous en faîtes trop. Désormais vous prendrez des photos d'autres sujets. Oui, mais lesquels ? Notre conseil : ceux qui vous le reprochent, ont le téléphone rempli de photos de leurs assiettes et de selfies, gardez vos photos, mais ne passez pas une soirée à les montrer aux gens.7 : S'inquiéter quand il fait le poirier sur le toit de la cabane du parc de jeux. Toutes les mamans autour de vous sont en alertes. Si leurs enfants veulent monter le petit plan incliné qui grimpe à la cabane, pas de problème, elles ont amené un baudrier, ancre la corde à un tronc d'arbre et leurs mettent un casque. Vous, vous riez quand votre gamin descend le toboggan la tête en avant avec des bogues de châtaigne dans les mains. Notre conseil : continuez, sinon à quoi bon être père.8 : Arrêter de lui mettre des T-shirts de Nirvana. Ça ne fait plaisir qu'à vous, puisque votre enfant passe son temps à chanter l'Araignée Gipsy et non Smell Like Teen Spirit. Et puis, vos parents ne vous ont jamais mis des T-shirts de Nicoletta. Notre conseil : variez avec des T-shirts des Doors ou du Ché. Il est en temps qu'ils apprennent leurs classiques. 9 : Arrêter de les laisser pleurer pour finir ma partie de GTA V. C'est vrai, c'est moche. Ça fait cinq bonnes minutes qu'il pleure dans son lit, mais vous n'avez toujours pas atteint le point de sauvegarde. Notre conseil : L'apprentissage de la frustration est primordiale, c'est Dolto qui l'a dit. Ou peut-être son fils. 10 : Devenir un meilleur père. Un meilleur père que vous, c'est une mère. Notre conseil : restez un Daddy Coool. 11 : Arrêter les résolutions. Notre conseil : arrêtez les résolutions.Daddy Coool by Simon, Blended ... Lire la suite
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Quand dire à vos enfants que le Père Noël n'existe pas, qu'est-ce qui faut leur répondre quand ils vous posent la question, est-ce grave si à 8 ans ils y croient encore ? Autant de questions que Daddy Coool a posé à Sandrine Lagarde, psychologue clinicienne spécialiste de l'enfance.     Daddy Coool : À quel âge, quel moment, faut-il dire la vérité  sur l’existence du père Noël ?Sandrine Lagarde : Il n’y a pas d’âge pour croire au Père Noël et encore adulte un petit coin de nous y croit parfois… Il ne faut pas « dire la vérité »  à un moment mais laisser plutôt l’enfant choisir le moment où il est prêt à renoncer à sa croyance, ce que l’enfant fera petit à petit. Il ne faut pas mentir c'est certain mais laisser planer un doute "on ne sait jamais, peut être qu'il existe" pour laisser à l'enfant la liberté d'y croire tant qu'il en a besoin. La meilleure réponse à apporter est alors "tu peux y croire si tu en as encore envie".   " C'est bien de croire au Père Noël quand on est petit car les cadeaux sont encore plus beaux ! " DC : Risque-t-on de gâcher Noël en lui disant la vérité avant les fêtes ou vaut-il mieux attendre que les fêtes soient passées ?SL : Comme le dit Rose  « c’est bien de croire au Père Noël quand on est petit car les cadeaux sont encore plus beaux ! » Tant que c’est possible mieux vaut préserver les rêves des enfants. Le Père Noël est un désir de papa tendre et gratifiant avant d’être une réalité vraie ou fausse et ce désir est important.DC : Faut-il lui dire avant que ses copains lui apprennent ?SL : Il est possible qu’à l’école des copains lui disent que le Père Noël n’existe pas. Il vous dira alors « le père Noël n‘existe pas, mes copains me l’ont dit» mais une partie de lui aura encore un certain temps envie d’y croire. Il faut respecter ce chemin des croyances de l’enfant et ne pas être trop affirmatif.DC : Que faire s'il semble toujours y croire malgré son âge ? SL : Respecter son rythme et son attachement à l’enfance. Si toutefois le décalage avec son âge semble vraiment trop important il est toujours possible de consulter pour s’assurer que l’enfant n’est pas en difficulté.DC : Qu’elle réaction adopter si il trouve des jouets cachés dans la maison ?SL : Il n’y a pas forcément de réponse à lui donner, l’accompagner sur le chemin de son questionnement en laissant la porte ouverte. Il est possible de se demander avec lui comment ces jouets se sont retrouvés là et le laisser se faire l’idée qui lui convient dans un premier temps.DC : Que faire si il vous reconnaît ou reconnaît grand-daddy derrière la barbe blanche du déguisement ?SL : On peut avouer que c’est amusant de jouer au Père Noël et que même si l’on est pas le vrai Père Noël on s’amuse à vouloir l’être.Conclusion : Continuer d’entretenir les rites comme les cadeaux sous le sapin … Un papa ne peut pas être toujours coool justement et le rôle du père est parfois ingrat, il faut incarner l‘autorité, les interdits, les limites, c’est dur d’être un papa ! Mais ce rôle difficile de papa est nécessaire pour que l’enfant se construise en adéquation avec la société, qu’il tolère les frustrations et devienne un adulte fort. Le Père Noël incarne pour l’enfant cette partie du père débarrassée de tous ces aspects frustrants. Il est donc bénéfique que l’enfant puisse savourer cela une fois dans l’année et le laisser en profiter en entretenant le rituel de Noël !    Sandrine Lagarde – Psychologue Clinicienne – 171 rue du Faubourg Poissonnière – 75009 Paris   ... Lire la suite
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